LES DECOUPEUSES LASER FIBRE DE PLUS EN PLUS AUTONOMES PAR L’AUTOMATISATION

STEVENS PUNCHING SURMONTE LE WEEK-END
AVEC LE BYTRANS EXTENDED 4020

Continuer d’investir, c’est ce qui a fait de Stevens Punching aujourd’hui un précurseur dans le domaine de l’automatisation. Pas de dépenses imprudentes, mais des solutions bien pensées pour travailler plus efficacement et réduire les coûts. “Récemment, nous cherchions un système automatisé pour charger et décharger notre découpeuse laser”, raconte Peter Stevens, gérant de l’entreprise familiale yproise. “Nous avons choisi la ByTrans Extended 4020 de Bystronic associée à la découpeuse laser à fibre ByStar (6 kW), parce que nous atteignons une autonomie de 72 heures, parfaite pour surmonter le week-end.”

 

“Le vendredi soir, nous chargeons le système en tôles, puis nous pouvons surmonter le week-end le cœur léger. La semaine de travail commence le lundi par le tri manuel des pièces que la découpeuse laser a coupées.” Ceci sont les propos de Peter Stevens, gérant de Stevens Punching, qui décrit étape par étape la méthode de travail de son tout dernier investissement. Les découpeuses laser ByTrans Extended 4020 et ByStar Fiber de Bystronic. Avec le nouveau système d’automatisation et la découpeuse dotée d’une source laser de 6 kW, Stevens atteint une autonomie de 72 heures, soit le double par rapport à la découpeuse laser à fibre dotée d’une source laser de 3 kW et d’un chargement automatique via le magasin de plaques ByCell.

STEVENS PUNCHING

Stevens Punching werd in 1978 boven het doopvont gehouden door Charles Stevens. Als constructeur van aardappelmachines in de landbouwsector was het bedrijf onder de naam Stevens Gebroeders meer en meer vertrouwd geraakt met traditionele plaatbewerking. Zo beschikte het onder meer over scharen, plooibanken en excenterpersen. Dat bood perspectieven voor het West-Vlaamse familiebedrijf, dat enkele jaren later het geweer van schouder veranderde en zich helemaal toelegde op plaatbewerking voor verschillende sectoren.

Usinage de la tôle full service

“L’achat d’une première poinçonneuse numérique fut un risque calculé”, se sou­vient le gérant, Peter Stevens. “Les connaissances qu’exige un tel usinage, étaient déjà présentes dans notre entreprise. Notre principal défi était donc la croissance, ce qui a réussi en fin de compte. Très vite, nous avions trois poinçonneuses, différentes presses-plieuses et même quelques découpeuses laser.” Avec des activités telles que le poinçonnage, la découpe laser, le pliage, le soudage (robotique et semi-automatique), le laquage à la poudre et l’assemblage, Stevens Punching prévoit un usinage de la tôle full service. Ceci comme sous-traitant pour plusieurs secteurs dont la construction de machines, l’agriculture, la logistique, la climatisation et l’électronique.

Parc de machines modernisé et automatisé

Le parc de machines de Stevens Punching comprend des machines de différents fabricants. “Nous n’achetons pas une nouvelle machine, à la légère. Nous soupesons les avantages et désavantages des différents fabricants. Ce fut certainement le cas quand nous avons construit un nouveau hall d’usine en 1999 et modernisé notre parc de machines”, poursuit Peter Stevens. “Nous avons découvert Bystronic la première fois, lorsque nous avons voulu miser sur la découpe laser. Jusque-là, le poinçonnage était notre principale occu­pation, mais nous avons vu des possibilités dans le travail au laser. Notre philosophie était de nous différencier de nos concurrents par l’usinage de grandes tôles de 2 m sur 4 m ou 2,5 m sur 3,25 m. De cette manière, nous proposons plus que les acteurs traditionnels du marché. En peu de temps, nous avons acheté deux découpeuses laser CO2 4 kW de Bystronic et un magasin de tôles ByCell en forme de tour pour le chargement automatique de la machine et l’enlèvement de pièces coupées. Nous avons aussi investi dans une table d’échange, avec un bras pivotant pour charger.”

DÉCOUPAGE LASER A FIBRE

Investir et moderniser est le fil rouge dans l’histoire récente de l’entreprise. “Les marges ont fortement baissé depuis la crise financière de 2007. La rentabilité dépend surtout des économies de coûts réalisables et des volumes. Tout doit aller plus vite et moins cher. Les machines modernes avec les toutes dernières techniques ne sont pas un luxe superflu”, précise Peter Stevens. L’une des techniques qui ont subi une réelle métamorphose ces dernières années, est la découpe laser. En effet, le laser CO2 a lentement cédé la place au laser à fibre, capable de découper plus vite et de traiter des matériaux plus épais. “En à peine trois ans, nous avons vendu nos deux découpeuses laser CO2 pour les remplacer par une découpeuse laser à fibre dotée d’une source de 3 kW et récemment, une ByStar Fiber avec une source laser de 6 kW, pour pouvoir découper des matériaux plus épais encore plus vite.”

AUTOMATISATION

Découpeuse laser ByStar Fiber (6 kW)

La découpeuse laser ByStar Fiber de Bystronic qui est opérationnelle chez Stevens Punching, peut découper des tôles aux dimensions nominales de 4.000 mm sur 2.000 mm et a une vitesse de positionnement simultané maximale de 169 m/min.
La plage de coupe est accessible de façon illimitée via le long côté, ce qui n’était pas le cas des modèles précédents. Du reste, il faut peu de main-d’œuvre pour faire tourner la découpeuse laser de façon indépendante et autonome, certainement en combinaison avec un système d’automatisation.

ByTrans 4020 Extended

“La ByTrans 4020 Extended est pour Stevens Punching la solution d’automatisation idéale”, raconte Erik Goven de Bystronic. “En tant qu’entreprise, ils s’occupent de l’automati­sation depuis tout un temps déjà et peuvent réellement être décrits comme un précurseur en la matière.
Il est donc logique que leur nouvelle découpeuse laser à fibre a été dotée d’un système d’automatisation pertinent.”
La ByTrans Extended est une solution intelligente pour le chargement et le déchargement des installations de découpe laser. Le système dispose de deux cassettes et rend le système machine encore plus autonome. Ce système spécifique ne sert pas seulement au stockage et au stockage retour, mais peut également enlever de grands éléments découpés et les décharger sur l‘une des deux cassettes. “De cette manière, nous pouvons surmonter le week-end, en chargeant la ByTrans le vendredi et en enlevant toutes les pièces et les chutes le lundi”, confie Peter Stevens. “De plus, si notre première découpeuse laser devait littéralement attendre de pouvoir découper une nouvelle tôle, nous traitons maintenant les misions plus rapidement et nous évitons le temps d’arrêt avec le nouveau système.”

SERVICE APRES-VENTE

“Outre les caractéristiques techniques, les bons contacts avec Bystronic ont été décisifs lors du plus récent investissement”, raconte Stevens. “En raison de la proximité de l’entreprise, nous avons la certitude de leur bon service. A l’aide d’un contrat de maintenance, nous nous assurons de connaître moins de problèmes à long terme. C’est ainsi qu’un entretien périodique et préventif est prévu toutes les 2.500 heures.”

L’AVENIR

“Bien que la découpe laser évolue en grande partie sans intervention humaine, notre goulot d’étranglement majeur réside dans l’enlèvement et le tri des pièces. Si la machine tourne un week-end entier, c’est un dur labeur d’enlever et de trier toutes les pièces découpées et les chutes sur la bonne palette. Plusieurs fabricants de machine proposent dès lors toutes sortes de systèmes pour trier automatiquement les pièces découpées, mais pour l’heure, ils ne sont pas encore au point”, précise Peter Stevens.

Tri entièrement automatique

“Néanmoins, nous pouvons proposer déjà un tri partiel entièrement automatique avec notre BySort”, complète Erik Goven. “La technique en est encore à ses balbutiements, mais peut déjà être intégrée de façon fiable et parfaite dans certains cas.”
“Deux préhenseurs se déplacent sur un coulisseau mobile pour enlever les pièces et les trier sur la bonne palette. Cependant, dans certains cas où de petits éléments sont découpés par exemple, il existe d’autres solutions, comme la BySort. L’évolution technologique dans le tri auto­matique ne s’arrête certainement pas!”