La Carrosserie Vermant modernisée est un exemple pour l'ensemble du secteur
Garmat aide la carrosserie de Malines à doubler sa capacité
3.000 réparations par an: c'est ce que le Vermant Automotive Group espère réaliser bientôt dans son propre département de carrosserie à Malines. Pour ce faire, il a recruté Christiaan Opdebeeck, un vieux loup de mer dans l'industrie automobile. En tant que directeur opérationnel, il dirige les collaborateurs et achète les produits adéquats. Il a également conçu une rénovation complète, grâce à laquelle cette carrosserie moderne obtient aujourd'hui des résultats sans précédent en termes de qualité et d'efficacité. À la grande satisfaction de la direction, des employés et des clients.
Le plus grand concessionnaire d'Anvers
Fondé en 1956 avec un garage à Rumst, le Vermant Automotive Group compte aujourd'hui une douzaine de succursales entre Aartselaar, Deurne et Brecht. On y vend et on y entretient des voitures neuves et d'occasion des marques Volvo, KIA et Polestar, ainsi que des voitures anciennes et d'autres voitures de collection. L'entreprise familiale - réunissant la deuxième et la troisième génération - est ainsi le plus grand concessionnaire de ces marques dans la province d'Anvers.
Le groupe dispose en outre de son propre service de carrosserie à Malines. Christiaan Opdebeeck y travaille depuis cinq ans en tant que directeur des opérations. "Avant cela, j'ai travaillé pendant plus d'un quart de siècle dans le secteur automobile, tant dans l'atelier que derrière le comptoir, et j'ai également été actif dans le secteur des flottes pendant de nombreuses années. Ici, cependant, nous ne travaillons pas pour des sociétés de leasing, mais uniquement pour des assurances. En fait, nous préférons la qualité à la quantité", explique Opdebeeck.
L'atelier de carrosserie se distingue en outre par le fait qu'il est spécialisé dans les véhicules Volvo, à l'instar des garages. "Quatre voitures sur cinq que nous réparons ici proviennent du constructeur suédois. Le grand avantage, bien sûr, c'est que nos mécaniciens ont les connaissances et les outils nécessaires pour travailler sur ces véhicules, et que les pièces de rechange sont livrées rapidement. Personnellement, je soutiens pleinement cette marque, en raison de sa tôle d'acier dure et de sa structure logique des constructions. À cet égard, elle est bien meilleurs que d'autres fabricants que j'ai connus au cours de ma carrière précédente. Même si le soutien des fabricants à l'industrie de la carrosserie pourrait être meilleur de manière générale", estime-t-il.
La carrosserie à nouveau sur les rails
Avant l'arrivée d'Opdebeeck, la Carrosserie Vermant tournait un peu en rond. Mais sous son règne, ce département s'est à nouveau développé pour devenir une entreprise à part entière au sein du groupe, qui est tout à fait prête pour l'avenir.
"Malgré la forte croissance que nous connaissons, nous continuons à privilégier la qualité à la quantité"
"Avant, certaines choses n'allaient pas au sein de l'organisation. Par exemple, les voitures devaient être repeintes plusieurs fois jusqu'à ce que le résultat final soit parfait. Les employés et les clients étaient mécontents et les marges bénéficiaires étaient réduites. En effet, cela représente une perte de temps et d'argent considérable. J'ai vu un défi dans le fait de remettre la carrosserie sur les rails et j'ai reçu la pleine confiance de la direction pour le faire", explique-t-il.
Une capacité doublée
Ainsi, lorsque le grand bâtiment de l'entreprise a fait l'objet d'une rénovation complète au début de l'année, dans le but de doubler la capacité de 1.500 à 3.000 réparations par an, le directeur des opérations a pu choisir tout le matériel. Pour ce faire, il a combiné ses idées personnelles avec certaines nouvelles technologies qui lui ont été suggérées par des fournisseurs de confiance. Plus encore: c'est lui qui a réalisé les premières esquisses de positionnement des différentes zones de travail.
Garmat a dessiné l'agencement final, veillant à ce que le flux de travail souhaité soit désormais mis en œuvre de manière efficace. "Après m'être renseigné auprès d'autres carrossiers qui travaillent avec leurs cabines de peinture et après une conversation positive lors du salon AutoTechnica, j'ai décidé de faire appel à eux. Leur service après-vente a également été décisif dans mon choix", explique Opdebeeck.
Présentation de l'entreprise à un large public
Au lieu de la réception traditionnelle, la Carrosserie Vermant a choisi de présenter ses bureaux et son atelier rénovés lors du Voka Open Bedrijvendag. "De cette manière, nous avons non seulement atteint nos clients existants, mais nous avons également pu attirer de nouveaux clients parmi les centaines de visiteurs intéressés. En outre, nous y avons vu l'occasion d'informer les demandeurs d'emploi sur un stand et d'intéresser la nouvelle génération à notre métier et à notre entreprise d'une manière accessible. Pour les plus petits, nous avions prévu un capot et des bombes de peinture pour qu'ils puissent s'amuser", explique Christiaan Opdebeeck, directeur opérationnel de la Carrosserie Vermant.
Une rénovation à l'épreuve du temps
On a choisi ici quatre zones de préparation et de (dé)montage, qui sont situées l'une en face de l'autre, avec une autre zone séparée pour le polissage ou le travail PDR et un atelier de tôlerie. Dans la grande cabine de peinture puissante de 5 x 8,5 x 4 m, située au fond de l'atelier, il est possible de travailler sur plusieurs voitures ou pièces en même temps. Il y a également un élévateur pour un confort de travail optimal.
On y travaille avec les derniers outils numériques pour le mélange des couleurs et avec du vernis séchant à l'air. C'est l'un des nombreux exemples montrant à quel point l'entreprise est ouverte à l'innovation et y implique ses collaborateurs. "Le vernis séchant à l'air est plus cher et sa qualité est égale à celle du vernis traditionnel. Cependant, grâce à la température de séchage plus basse et au temps de séchage plus court, nous économisons des coûts énergétiques et réduisons nos émissions de CO2. De plus, l'électronique des voitures électriques ne peut pas supporter des températures de séchage élevées", explique Opdebeeck.
"En outre, nos ponts de remorquage et de levage sont tout à fait prêts pour les derniers modèles de voitures, puisqu'ils ont une capacité de levage de 3,5 tonnes", poursuit-il en nous guidant. "Nous sommes donc parfaitement équipés pour réparer les voitures particulières et les camionnettes, qu'elles soient électriques ou non. Par ailleurs, deux de nos douze opérateurs sont certifiés HEV2, ce qui leur permet de travailler sur le système haute tension des véhicules électriques."
Lumière et espace
La lumière et l'espace ont joué un rôle important dans l'aménagement de l'atelier, tout comme dans les bureaux. "Par exemple, nous avons choisi de laisser 2,5 m d'espace entre les ponts élévateurs. Cela crée une certaine tranquillité, laquelle booste la productivité, au lieu de prévoir un pont supplémentaire", reprend le directeur opérationnel. "En effet, lorsqu'il n'y a pas assez de place pour manœuvrer les chariots de manière fluide entre les différentes zones ou pour travailler autour d'eux, on perd en qualité et en efficacité."
On a également choisi des outils et des matériaux de la meilleure qualité. "Il s'agit donc d'un lieu de travail intéressant et moderne, tant pour les collaborateurs actuels que pour les nouveaux, qui partagent ma passion pour le métier. Nous parvenons donc assez bien à attirer et à garder les mécaniciens chez nous, même s'il s'agit d'un métier en pénurie et même si nous continuons à placer la barre très haut. Ils prennent soin de leur matériel, et ce de manière spontanée, car cela leur est évidemment profitable. C'est pourquoi ils laissent toujours l'atelier impeccable le vendredi après-midi, de sorte qu'ils peuvent commencer à travailler le lundi matin dans un atelier propre et bien rangé".
Un traitement fluide
La raison principale de cet investissement substantiel est l'électrification, les véhicules électriques nécessitant beaucoup moins d'entretien que les voitures à moteur à combustion. Le modèle de revenus du groupe se concentre donc non plus sur les garages, mais sur la carrosserie. Par conséquent, le bâtiment adjacent de la Carrosserie Vermant, plus petit, fait lui aussi l'objet d'importants projets de rénovation dans un avenir proche.
"Nous voulons le moderniser en y ajoutant un service de réparation de roues et des smart boxes pour le spot repair. L'objectif est de pouvoir effectuer de petites réparations en quelques heures. Grâce à cette rapidité d'exécution, les clients peuvent attendre et nous ne sommes pas obligés de leur donner une voiture de remplacement. De plus, cette rapidité nous permet d'effectuer plus de réparations et donc de générer plus de chiffre d'affaires, car plus une voiture reste longtemps dans notre atelier, plus elle nous coûte de l'argent. Nous visons donc une situation gagnant-gagnant, qui profite à la fois à notre entreprise et aux clients", ajoute Opdebeeck.




